Qui a dit que la pêche était un boy’s club ? Certainement pas Sylvia et Magalie. Leur histoire est inspirante, à la hauteur de la passion qu’elles vouent à l’humain dans toute sa diversité. Si l’empathie a un nom, c’est la Pourvoirie Saint-ZénonCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Ici, on vit des jours heureux et on crée des souvenirs pour la vie.
Sylvia et Magalie forment un couple engagé. Pendant longtemps, leur voie professionnelle semble bien tracée. « J’ai beaucoup navigué avant d’occuper un poste de gestion dans le domaine maritime », dit Sylvia. Quant à Magalie, son emploi en travail social l’occupe pendant près de 30 ans. À l’été 2017, un séjour de pêche dans Lanaudière les ouvre à un nouveau monde. Un rêve se dessine.
Changement de cap
C’est Magalie qui, quelques semaines plus tard, voit la petite annonce dans le journal local: la Pourvoirie Saint-Zénon cherche un directeur général. Sylvia postule et obtient le poste devant plus de 40 candidats. En 2018, elles s’installent à temps plein à Sainte-Émélie-de-l’Énergie avec leur fille, Kymilie. Elles ont un rêve : acheter la pourvoirie dans une perspective de 5 à 10 ans.
Assurer la relève
Un an plus tard, c’est chose faite. Leur première année à la barre fut loin d’être un long fleuve tranquille. « Qui allait croire que deux ex-fonctionnaires réussiraient en pourvoirie? Tout le monde disait qu’on allait se planter. » Leur patience – il fallut six mois pour nouer les ficelles – et leur débrouillardise feront contrepoids pour renverser la vapeur.
Très vite, les deux femmes réinventent la pourvoirie qui opère maintenant à l’année. « On a trouvé des employés motivés qui partagent nos valeurs et qui ont à cœur d’offrir une expérience hors-pair », confirme Magalie. Les RH, c’est elle. « Nous séparons les taches de façon naturelle. Sylvia adore le côté manuel, l’organisation, la machinerie. Je me garde la plomberie. J’adore ça ! »
Le bonheur à tout prix
Pour attirer les familles, elles ajoutent rapidement quelques attraits à leur terrain de jeux. « On a demandé à Kymilie de choisir les modules qu’elle préférait dans un catalogue. Bien sûr, elle a choisi les plus gros », rigole Sylvia.
Magalie aime dire qu’elles sont passées de la résolution de problèmes à la création de bonheurs. Pas surprenant de les voir porter une attention particulière aux besoins des clients. « Un chalet a été modifié afin d’accueillir les personnes à mobilité réduite. Un ponton a même été adapté pour eux. On l’a baptisé Lily en hommage à Liette, une cliente courageuse et fidèle. »
Leur endroit préféré ? « Le sommet du Refuge du vagabond. Pour la vue à 360 degrés, imprenable. Mais aussi parce qu’on s’est marié ici il y a 5 ans. » Et ça, ça n’a pas de prix.
Pour en savoir sur la pourvoirie ou pour réserver votre séjour
Texte rédigé par Diane Laberge dans le cadre du Guide de la pourvoirie 2023
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