© photo : Jimmy Vigneux, Tourisme Lanaudière.
Avec 20 km carrés de superficie, la Pourvoirie au Pays de Réal MasséCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre est peut-être l’une des plus petites mais elle figure parmi les plus importantes au Québec. Depuis bientôt 37 ans, Réal Massé y réinvente les règles du jeu. À 81 ans, « le père de la nouvelle pourvoirie » est loin d’avoir dit son dernier mot.
Bien avant la célèbre moustache qui est devenue sa marque de commerce, Réal Massé rêvait de devenir le meilleur. Le jeune livreur de bière O’Keefe, qui fut plus tard propriétaire de cinq microbrasseries, voyait déjà grand. Il ne savait pas encore qu’il allait devenir un jour la référence dans le domaine des pourvoiries au Québec.
Virage à 180
Réal Massé a 45 ans quand sa vie prend un nouveau virage. « Un lundi soir, des gens se sont présentés pour acheter ma brasserie avec une offre qui ne se refuse pas », se souvient-il.
Neuf mois plus tard, il achète à son tour le Club de chasse et pêche Léonard Bellerose, une institution de Saint-Zénon. « Je suis un fils de coureur des bois et un maniaque de chasse. C’était parfait pour moi. » Le site loge alors 10 personnes et vient avec 8 chaloupes. Le feu de joie sera de courte durée.
Think big
Six mois plus tard, en janvier 1987, son auberge est entièrement dévastée par les flammes. Guerrier dans l’âme, l’homme se relève les manches. Soulagé de ses blessures, il reconstruit une nouvelle auberge de 24 chambres et 18 chalets. Il rebaptise le tout « Au pays de Réal Massé ». Rien de moins ! Avec 32 employés, il y reçoit plus de 17 000 visiteurs chaque année. « 94% de ma clientèle vient ici en couple. C’est une clientèle en or », avoue le pourvoyeur qui tient à porter la cravate chaque jour. « C’est une question de respect. »
Faire la différence
Réal Massé est un personnage en soi. Coloré, intuitif, généreux, il réinvente les règles du jeu et passe ainsi à l’histoire. Plans américains, équipements de premier choix, transport de bagages, voiturettes de golf pour se déplacer vers les lacs, menus flamboyants, rien n’est laissé au hasard. « Mon produit est digne des plus grands hôtels. » On trouve même une chapelle in situ.
Ici, le confort vient clé en mains. « On dit souvent que je suis le Château Frontenac des pourvoyeurs ; plusieurs journalistes ont même mentionné le Maurice Richard de la pourvoirie », s’exclame fièrement Réal.
Son ultime objectif est de gâter sa clientèle en leur offrant le meilleur de lui-même. Pour Réal Massé, la retraite, c’est pour les autres. « Je dispatche les lacs moi-même deux fois par jour et je suis là été comme hiver, quand la pourvoirie se transforme en relais de motoneige. » Pas de doute : le métier de pourvoyeur, ça garde jeune et bien vivant !
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Rédigé par Diane Laberge
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